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Planche à Voile : Mode d'emploi

(@david)
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Je viens de trouver un petit article sur le net, datant de 2006.

HISTORIQUE

A quoi pouvait s'occuper un surfeur californien par une journée sans vague? Peut-être qu'en essayant d'utiliser le vent, pensa-t-il, on pourrait ne pas rester inactif. Le temps de racheter à l'un de ses amis le brevet d'un système de pied de mât à rotule et la première planche à voile "Windsurfer" était née. Large et longue, assez stable, avec un "Wishbone" en bois et des voiles creuses, c'était un bon engin. Hoyle Schweitzer avait vu juste!
Mike Waltze, un ancien surfeur et l'un des meilleurs véliplanchiste, observe attentivement les surfeurs dévaler les monstres liquides de 6 mètres à Sunset. Il adapte un pied de mât sur l'une de ces anciennes planches de surf, et le voilà parti... Vu la petit taille et la légèreté de l'engin, il faudra "partir de l'eau" et "empanner sur la tranche" ; le "Funboard" était né!
Partie du surf pour y retourner la planche à voile a atteint aujourd'hui sa maturité.
En France c'est surtout du printemps à l'automne que les fous de vent, de l'eau et de la glisse s'envolent à la recherche de sensations fortes. Avec un minimum d'équilibre et d'endurance, homme ou femme, jeune ou moins jeune, découvrent très vite en quittant le rivage les plaisirs de la vitesse, du défilé rapide de l'eau sous la planche ou du dos qui effleure les embruns.
Si l'équilibre de s'apprend pas, il se développe ou se contrôle. La souplesse et la force dans les bras seront un atout favorable. Mais le véliplanchiste doit faire appel à son acuité visuelle dynamique de façon à pouvoir analyser les caractéristiques de la voile, de la planche et des vagues, tout en les situant par rapport à sa propre position.
Comme dans les autres disciplines le schéma moteur propre à la planche à voile est formé par la juxtaposition d'un nombre croissant d'aptitudes techniques, en commençant par les plus élémentaires, telle que tenir sur la planche, sortir la voile de l'eau ou la plier, pour en arriver à celles très élaborées et difficiles à maîtriser, comme le virement de bord en Duck-Jibe, le Water Start (départ dans l'eau) et les sauts dans les vagues.

COUPLE COEUR-POUMONS

Même s'il arrive au débutant de perdre haleine en tractant son équipement ou en nageant pour récupérer la planche, en fait, cette discipline n'a, vis-à-vis du coeur et des poumons, que de faibles exigences, dont aucune ne peut être considérée comme limitative pour un sujet en bonne santé, quelle que soit l'intensité avec laquelle il pratique ce sport.
A un niveau très avancé il est possible de soutenir une certaine activité aérobie en surfant, ou en tournoyant et sautant sans arrêt ; toutefois, cet effort est modeste en comparaison de celui exigé par le par le cyclisme ou le ski de fond.
En réalité, les besoins auxquels la planche à voile soumet le coeur et les poumons sont essentiellement anaérobie, liés à la dette d'oxygène engendrée au niveau des muscles soumis à un effort à la fois intense et rapide.

STRUCTURES ANATOMIQUES

Le véliplanchiste typique est mésomorphe avec un certain degré d'ectomorphisme, c'est à dire de sveltesse. Néanmoins, dans la mesure où les planches et les voiles oeuvent être adaptés à la taille et au poids de chaque sujet, les caractéristiques morphologiques ne constituent nullement un empêchement à la pratique de ce sport.
Malgré tout, certaines particularités anatomiques ont leur importance : centre de gravité abaissé, légère cagnosité des genoux, bras longs.
Une proportion à peu prés égale de fibres musculaires de vitesse et d'endurance est idéale ; cela permet les virages rapides et énergétiques et les longues périodes statiques de navigations en droite ligne. Le véliplanchiste qui pratique les "déferlantes" est mieux armé avec un pourcentage plus élevé de fibres rapides (jusqu'à 80 % au niveau des cuisses).
Bien que ce sport ne réclame pas une force hors du commun, il est nécessaire d'avoir des poignets, des biceps, des paravertébraux, des abdominaux en bon état pour éviter les traumatismes liés à une sollicitation excessive.

LA PREPARATION PHYSIQUE GENERALE

La préparation physique, comme pour les autres formes de navigation, vise à développer les capacités d'endurance et de résistance dans des proportions harmonieuses.
Entraîner le coeur en endurance = courir quelques kilomètres par jour, faire du vélo, nager, faire du ski de fond, pour permettre une bonne adaptation cardiovasculaire.
Exercices respiratoires pour oxygéner le sang au maximum ; un volume cardiaque important assurant son rôle de pompe.
Pour le maintient en l'équilibre rechercher une bonne souplesse articulaire et cultiver la coordination.
LA MUSCULATION

La musculation sera qualitative, donc bien conduite par un entraîneur maîtrisant la musculation sportive.
Ces exercices éviteront les accidents musculo-tendineux et articulaires.
La musculation dorso-lombaire doit être particulièrement privilégiée car cette région corporelle est très sollicitée.

LES MUSCLES DU GAINAGE

L a prévention des douleurs lombaires est une préoccupation importante chez ceux qui font du sport, en loisir ou en compétition. Les muscles paravertébraux lombaires et dorsaux associés aux abdominaux et obliques, contribuent à la stabilité du torse et au soutient de la colonne vertébrale en formant une "gaine musculaire".
Il faut se convaincre de l'importance de la force et de l'endurance de cette zone pour optimiser la performance sportive et éviter les blessures. Il faut, à chaque entraînement, ajouter au programme deux ou trois exercices de gainage et les pratiquer en début de séances, en appliquant ainsi le "système prioritaire".

LA MISE EN ROUTE

- Avant d'attaquer un programme de sollicitation musculaire il suffit de 10 minutes pour préparer et échauffer au stress l'appareil musculo-squelettique.
- Démarrez votre échauffement par une activité de faible intensité d'une durée de 3 à 5' (marche rapide, jogging, mouvements de gym).
- Cette mise en route va préparer les muscles et les tendons pour la seconde partie de la préparation, à savoir les ETIREMENTS. Il s'agit alors d'allonger un muscle jusqu'à créer une tension confortable (il ne doit pas y avoir de douleur), puis de maintenir cette position d'étirement duarant au moins 10 secondes.

RETOUR AU CALME

Le retour au calme qui constitue la "sortie de l'activité" ne doit être ni occulté, ni bâclé. Soyez conscient du fait que cette phase peut même accélerer la récupération. Commencez par 3 à 5 minutes d'effort de faible intensité suivies de 5 minutes d'étirements statiques.

LA NUTRITION

L'alimentation sera alcaline, c'est-à-dire que le coefficient de PH sera qupérieur à 7. L'équilibre acido-basique est un facteur important. A l'état physiologique tous les déchets de l'organisme sont acides et cette hyper-acidité représente certains dangers : acide urique, sulfurique, phosphorique, lactique, acétique, oxalique... qui agressent l'os, le périoste, les fascias, les tendons... fragilisant les uns, raidissant les autres. La nutrition choisie doit garantir un bon équilibre acido-basique.

LES PATHOLOGIES

Nous n'envisageons ici que la pathologie du pratiquant "moyen".
- Paradoxalement, la pratique est susceptible d'engendrer de graves accidents... ne concernant pas les pratiquants eux-mêmes! Les statistiques sont éloquentes : 60% des accidents graves ont rapport à une collision entre le véliplanchiste et un baigneur ; ce dernier étant bien sûr le plus touché.
- Il peut arriver de se faire engloutir dans une vague plus grosse que les autres ou de s'aventurer dans des conditions au-dessus de ses moyens techniques (pathologie grave).
- Les crampes (tétanie des avant-bras, de moins en moins réel aujourd'hui).
- Rachis lombaire : il n'y a pas de sport n'engendrant pas pas de souffrance de cette région à un moment ou à un autre. La planche à voile n'échappe hélas pas à la règle, bien au contraire. Une musculation de la charnière abdomino-lombaire est conseillée.
- Phlyctènes lombaire, cals, coupures et autres : les "petits bobos" constituent l'essentiel de la pathologie. Au banc des accusés le sable de la plage qui recèle de mille pièges pour les pieds nus, l'antidérapant de la planche et du wishbone qui, plus il est efficace et plus il est agressif pour la peau.
- Soleil : risque de coups de soleil et d'hydrocution.
- Autres accidents : tout peut se voir... Depuis le nez fracturé contre le wishbone, la fracture du tibia, la fracture de la cheville, etc.

PRECAUTION A PRENDRE

- Ne jamais s'aventurer seul en mer.
- Avant de sortir se renseigner sur les conditions météo.
- Lorsque l'on arrive sur un endroit que l'on ne connaît pas, se renseigner auprès de locaux sur les courants, les bancs de sables (ou de corail), la direction et la force du vent, la taille des vagues.
- Ne pas sortir lorsque le vent souffle de terre, surtout avec certaines planches, le vent porte au large et le retour est d'autant plus délicat.
- Avant de virer de bord, s'assurer qu'il n'y a personne sous le vent immédiat.
- Toujours sortir avec un harnais qui constitue une sécurité.
- Toujours sortir avec une combinaison isothermique qui protège du vent, du froid, du soleil et de la déshydratation.
- Ne pas naviguer dans les zones réservées aux baigneurs.
- Ne pas surestimer votre niveau : les vagues sont toujours plus grosses au large que vers le bord.
- Attention aux orages, notamment sur les lacs de montagne (électrocution).
- Arrimer solidement la planche sur le toit du véhicule (proscrire ficelles, sandows).

Text TYPHOOOOOOOOOOOOOOOOOON !

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Début du sujet Posté : 27 octobre 2010 10h10